Tous les vendredis, les chefs d’entreprise du groupe BNI Vipiacus se réunissent pour échanger des bons plans.
Vendredi dernier, les 35 membres du groupe BNI Vipiacus avaient des invités à leur petit-déjeuner hebdomadaire.
Un petit-déjeuner où, d'ordinaire, ces responsables d'entreprises échangent ce qu'ils appellent des « recommandations d'affaires ». Tout est dit dans leur nom : BNI pour Business Network International (en français : réseau d'affaires international). « Notre objectif déclaré, c'est de faire du business, explique Jérôme Garnier. À Vichy, au sein du groupe BNI Vipiacus, nous sommes 35. Mais il n'y a pas deux métiers qui se concurrencent. »
Ces hommes, et quelques dames, papotent entre eux pour glaner un conseil, une adresse, une carte de visite, qui leur permettra de travailler, de régler un problème et, au final, de gagner plus.
Et ça marche. « En un an, le réseau vichyssois BNI a généré un revenu d'un million d'euros », assure Jérôme Garnier.
Hier, c'était donc la « Journée des invités du groupe BNI Vipiacus ». Dans la salle Eugénie de l'hôtel Aletti Palace, 240 chaises avaient été installées autour des tables sur lesquelles étaient des corbeilles de croissants. Il a fallu rajouter 40 chaises pour accueillir les chefs d'entreprise locaux.
Circuit court
« Il y a beaucoup de gens qui ne croyaient pas à ce réseau lors de sa création, il y a deux ans, et qui frappent à la porte aujourd'hui », ironise Jérôme Garnier.
Hier, il y avait une grande majorité de chefs d'entreprise du bassin vichyssois mais également de Thiers et même de Lyon. « L'ouverture entre les réseaux est indispensable à leur bon fonctionnement, souligne Jérôme Garnier. Cette journée des invités offre l'opportunité de rencontrer les membres de notre groupe ainsi que des professionnels des alentours. » À l'heure où les circuits courts sont privilégiés, pourquoi ne pas faire travailler son voisin.
Philippe Cousin, de l'entreprise bourbonnaise de nettoyage de Cusset, ne rate jamais un petit-déjeuner du groupe BNI dont il est membre depuis 2013. Pour lui, ce n'est pas du temps de perdu. « Ça n'amène que du bon, explique-t-il avant de préciser qu'il a réalisé 40.000 euros de chiffre d'affaires grâce à ses contacts BNI. Lors de ces réunions, ce sont les chefs d'entreprise qui sont les représentants de leur marque. Selon nos besoins, on dispose d'un carnet d'adresses. »
Assureur, avocat, coach, agent immobilier, expert forestier, plombier, horloger, opticien, prof de sport… Les métiers représentés sont très variés.
On y trouve même un infirmier à domicile qui est là pour faire du business. « Mesdames, messieurs, je suis comme vous, a-t-il souligné lors du tour de table des membres du BNI. Je dois gagner ma vie pour nourrir ma famille, je perds des clients, il y a de plus en plus de concurrence, j'ai les mêmes soucis avec l'Urssaf et les impôts, j'ai peur de l'avenir. J'ai trouvé ici un réseau mais bien plus : le plaisir et la simplicité. »