Si la première année d’existence de la Fnac a été celle du « calibrage de l’offre », ses résultats sont conformes aux attentes des investisseurs. Ils comptent enfoncer le clou en 2015.
Si la première année d’existence de la Fnac a été celle du « calibrage de l’offre », ses résultats sont conformes aux attentes des investisseurs. Ils comptent enfoncer le clou en 2015.
Et les trois associés, Marc Suchet, Pierre-Olivier Nebout et Ludovic Mosnier de se dire satisfaits de cette première année. « Nous avons réalisé un très, très bon départ », indique Ludovic Mosnier, refusant toutefois de communiquer les chiffres. « Ensuite, au premier semestre, nous avons vécu une dépression, avant de bien remonter en juin, juillet, août et septembre, ce qui nous permet de coller à nos prévisions. Moi qui ne suis pas vichyssois, j'ai été surpris par nos bons chiffres du mois d'août, réalisés avec la clientèle de passage. »
« La Fnac, c'est une marque, une enseigne porteuse, et cela se ressent », estime Marc Suchet. Il a fallu toutefois, comme le souligne Ludovic Mosnier, « calibrer » l'offre : « D'habitude, un magasin Fnac, c'est 3.000 à 5.000 m². Nous, c'est 600. Cette première année a été consacrée à adapter notre offre, la faire entrer dans une boîte plus petite. » Exemple : « Nous étions partis avec 50 centimètres de linéaire pour les CD de musique classique », indique Pierre-Olivier Nebout. « Pour répondre à la demande, nous sommes aujourd'hui à 2 mètres ». Depuis son ouverture, la Fnac des Quatre-Chemins a ajouté 3.000 références, passant à environ 25.000. « En livres, on nous a demandé de la BD, des mangas, mais aussi des ouvrages autour du voyage. Si bien que nous ne sommes pas des concurrents des libraires existants, nous avons enrichi et élargi l'offre locale », estime Ludovic Mosnier.
Source et en savoir plus : lamontagne.fr