C’est en février 2013 que le premier groupe du réseau « Business Networks International » (BNI) a été constitué sur Vichy. Un deuxième a vu le jour en juillet 2015. Fin 2017, BNI compte une soixantaine d’entrepreneurs de l’agglomération qui veulent ensemble « changer la manière de faire des affaires ».
C’est en février 2013 que le premier groupe du réseau « Business Networks International » (BNI) a été constitué sur Vichy. Un deuxième a vu le jour en juillet 2015. Fin 2017, BNI compte une soixantaine d’entrepreneurs de l’agglomération qui veulent ensemble « changer la manière de faire des affaires ».
Une partie de l’équipe BNI Pays des Volcans, avec Anne-France Di Bella, 3ème en partant de la gauche
Basée sur la recommandation mutuelle, leur méthode a été mise au point par Ivan Misner, un américain désireux d’étendre sa clientèle pour ses activités de conseil aux entreprises. Avec plusieurs de ses amis, il a organisé la première réunion officielle du réseau (The Network) en 1985 à Arcadia (Californie). En 1991, l'organisation adopte le nom de « Business Network International » ; l'acronyme BNI va rapidement s'imposer au Canada puis en Europe, avant de gagner l’Australie et l’Afrique. L’Inde ayant rejoint ses rangs, le nombre de membres franchit la barre des 200 000 en mai 2016, pour représenter en fin d’année plus de 7 800 groupes répartis dans 68 pays.
En moins de trente ans, BNI est devenu « le premier réseau d’affaires en France, en Europe et dans le Monde ». À eux seuls, BNI France et BNI Belgique francophone totalisent actuellement plus de 18 000 membres, formant ainsi le 2ème pays BNI après les États-Unis.
Un dynamisme contagieux
La région « BNI Pays des Volcans » a été lancée en 2012 par Nicolas Parize, un chef d’entreprise qui la dirige avec sa femme Christelle Aracil. Il a rapidement convaincu Anne-France Di Bella de rejoindre les rangs BNistes comme Directeur Consultant. « Notre bon fonctionnement repose sur les valeurs fondamentales que sont la confiance, la réciprocité et l’engagement. »
Déjà adepte du « bouche-à-oreille » -essentiel dans le milieu de la restauration au sein duquel elle évolue depuis plusieurs dizaines d’années aux côtés de son mari chef cuisinier- Anne France Di Bella accompagne dorénavant les six groupes BNI de Feurs, Roanne, Thiers et Vichy. « Chacun d’entre eux intègre un représentant (et un seul) par profession, afin d’éviter tout conflit d’intérêt et de favoriser la diversité des profils qui fait notre richesse. » Après avoir répondu à deux invitations et présenté leur dossier de candidature, les postulants dûment parrainés passent devant une commission. Leur entrée validée, ils doivent s’acquitter d’une cotisation annuelle.
Appartenir à un groupe BNI implique la volonté de réussir dans son métier en faisant preuve d’efficacité. « Nous assumons notre orientation « business » développée dans un cadre professionnel structuré. » Présentation, échanges de cartes de visite, tête-à-tête et recommandations se succèdent sans perte de temps durant les réunions matinales.
Chacun des membres se trouve formé, que ce soit à son entrée dans le réseau ou durant les demi-journées régulièrement organisées en fonction des besoins. « Je participe aux rencontres hebdomadaires des groupes le plus souvent possible, ce qui me permet de répondre à leurs attentes en leur donnant des outils et des techniques spécifiques, susceptibles d’optimiser leur chiffre d’affaires. »
Une dynamique enclenchée
Sa présidente actuelle, Nathalie Martinez de Hoz, a intégré il y a deux ans « BNI Vipiacus », doyen des groupes vichyssois. « Nos petits déjeuners du vendredi matin constituent l’occasion d’échanger entre nous pour mieux nous connaître. »
Cette quadragénaire a repris l’entreprise familiale de location de chapiteaux Langlois basée à Lapalisse. « En plus des recommandations permettant d’accroitre notre développement commercial, nous pouvons nous apporter mutuellement des solutions : si j’ai un problème informatique à résoudre, le professionnel de notre groupe m’aide ; en cas de demande d’impression de plaquettes ou de T-shirts publicitaires, des spécialistes sont également disponibles. Qu’il s’agisse des conseils d’un avocat, d’un assureur ou d’un expert-comptable, des services d’un artisan traiteur ou encore de ceux d’un plombier, le réseau BNI répond présent ! »
« Qui donne reçoit » constitue le principe fondateur de BNI. Donner aux autres avant même d'attendre d'eux en retour, telle est la règle qui s’applique à tous. « Le networking selon BNI ne consiste pas uniquement à échanger du business. C'est en créant des relations solides et durables que vous serez en mesure de recommander au mieux vos co-membres et qu'ils vous recommanderont aussi. »
Une philosophie que Nadia Mester (présidente de BNI Montpensier depuis octobre) a fait sienne pour « exercer son métier d’agent immobilier autrement ». Après avoir oeuvré plus de 25 ans dans le domaine de la publicité (et plus particulièrement dans celui de la communication évènementielle) en France et à l’international, elle est revenue à Vichy en 2003, attirée par sa qualité de vie. « Le networking compense avantageusement l’absence de vitrine. Facilitant l’ouverture sur l’extérieur tout en consolidant les liens déjà existants, ce travail en réseau fonctionne parfaitement auprès de ma clientèle. »
Un accompagnement régulier
Parce qu’en affaires comme ailleurs, les bonnes relations se doivent d’être entretenues en toute transparence, un bilan financier des activités générées au cours de la semaine est enregistré en fin de séance. Ces indicateurs chiffrés sont là pour donner des informations permettant d’analyser les progrès accomplis et de fixer de nouveaux objectifs.
Outre leur participation régulière aux réunions, les BNistes doivent se montrer à la hauteur des recommandations dont ils font l’objet ; un membre peut se voir exclu en cas de mauvais retour. Ainsi que le précise Anne-France Di Bella, « on veille à l’aspect qualitatif des groupes tout en cherchant à améliorer nos outils et nos plateformes de formation en permanence ». Petits déjeuners, afterworks, conférences, etc. Tout est mis en œuvre pour assurer le succès des membres. Les échanges entre les différents réseaux s’avèrent indispensables à la multiplication des mises en relations personnalisées, qui représentent autant d’occasion de faire des affaires.
Ce jeudi 30 novembre, BNI Pays des Volcans fête ses cinq années d’existence avec ses 25 groupes parmi lesquels les deux vichyssois figurent en bonne place. L’occasion pour Anne-France Di Bella de retrouver « le savant mélange entre la méthode BNI et les liens profondément humains que nous tissons. »
Pour en savoir + :
Anne-France Di Bella
06 73 27 15 86
anne.france.dibella@bnifrance.fr
http://bnipaysdesvolcans.fr/
Rédaction Véronique Durupt pour les Carnets économiques de Vichy Communauté Développement
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