Société basée à l’abattoir de Vichy depuis vingt ans, LIVROZET VIANDES est spécialisée dans la production et la commercialisation de la viande de bœuf sous sa marque déposée « Charolais Noblesse » et sous le label rouge « Charolais Terroir » sur tout le territoire et bien au-delà. Rencontre avec Jean-Luc LIVROZET, son gérant, un « enfant du pays », un homme passionné par son métier.
Société basée à l’abattoir de Vichy depuis vingt ans, LIVROZET VIANDES est spécialisée dans la production et la commercialisation de la viande de bœuf sous sa marque déposée « Charolais Noblesse » et sous le label rouge « Charolais Terroir » sur tout le territoire et bien au-delà. Rencontre avec Jean-Luc LIVROZET, son gérant, un « enfant du pays », un homme passionné par son métier.
C’est à Lapalisse que l’aventure de cet amoureux du charolais a démarré. Il a fait ses premières armes dans un petit abattoir lapalissois géré par son père. Lorsque ce dernier prit sa retraite en 1989, sa sœur, Marie-Laure LIVROZET, et lui, reprirent l’affaire familiale. Au début des années 90 se présenta alors l’opportunité, en collaboration avec M. HASSENFORDER, de cogérer l’abattoir de Vichy. Pour ce faire, ils ont créé une société d’exploitation et ont continué à développer en parallèle, chacun de leur côté, leur propre société. L’équipe de LIVROZET Viandes est composée en tout de cinq personnes. Deux chauffeurs-livreurs et un commercial préparateur de commandes viennent compléter l’effectif.
« Je n’ai jamais eu à regretter ce choix. C’était pour nous une solution d’avenir et on a bien fait de faire ça. Le site Vichy-Rhue est un site important, bien placé où il y a de l’espace, des possibilités de développement. Géographiquement parlant, il est très facile d’accès. Situé à l’extrémité nord de la Zone Industrielle de Vichy-Rhue, entre l’Allier et la voie ferrée, l’abattoir n’occasionne qu’un minimum de nuisances aux riverains et à l’environnement. C’est vraiment un site privilégié. «
Son métier, sa passion
Jean-Luc LIVROZET aime son métier et en parle avec beaucoup de passion. « J’achète des bêtes chez des éleveurs à la campagne. Des éleveurs locaux puisqu’ils se situent dans un rayon de 70-80 kilomètres maximum autour de l’abattoir. J’achète essentiellement du charolais. Je les amène ici. Je les récupère en carcasse et les commercialise, à 95%, en boucherie traditionnelle, et très peu en grande distribution et en restauration. C’est un métier où vous côtoyez tout le monde, de l’éleveur jusqu’au consommateur. C’est vraiment passionnant. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre. On dit que la viande est un produit cher mais ce n’est pas un produit cher, c’est complètement faux. Il faut savoir qu’un kilo de viande coûte moins cher qu’un kilo de bonbons et est certainement bien meilleur à la santé. »
Les boucheries traditionnelles avec lesquelles il travaille se situent en majorité dans le département de l’Allier. Les autres, quant à elles, se trouvent dans le Puy de Dôme, la Loire, l’Est (le Doubs, l’Alsace), la vallée du Rhône et la Côte d’Azur principalement à Monaco. Il est à noter que Jean-Luc LIVROZET est le fournisseur officiel en charolais du palais princier de Monaco par l’intermédiaire de la boucherie parisienne Formia avec laquelle il traite depuis de nombreuses années.
« Charolais Noblesse », sa marque d’entreprise
Il a donné tout son sens à cette passion du charolais en créant, il y a quelques années, sa propre marque d’entreprise : « Charolais Noblesse ».
« A l’époque, les bouchers s’inquiétaient peu de fournir à leurs clients des informations sur la provenance des bêtes, le nom de l’éleveur, son âge, où elle a été abattue, à quelle date etc… Il faut dire que le consommateur s’en fichait aussi un peu… La crise de la vache folle a rendu le consommateur très demandeur de ces informations. Or quelques temps avant cette crise, avec ma sœur, on avait eu l’idée de créer une marque d’entreprise que l’on a appelé « Charolais Noblesse ».
Toutes leurs viandes étaient ainsi accompagnées d’un certificat de provenance sur lequel étaient précisés : le nom de l’éleveur, la date à laquelle l’animal a été abattu, son numéro de traçabilité c'est-à-dire son numéro d’identification, sa catégorie (mâle, femelle, génisse), la date de commercialisation conseillée et le nom du boucher qui commercialise cette viande. "Lorsque la crise est arrivée, on donnait déjà toutes les informations à nos bouchers. Ce qui fait que pour nous, elle s’est passée « relativement bien ». Malgré le cataclysme qui s’est abattu sur la profession, on ne s’en est pas trop mal sorti. Nos bouchers n’en ont pas trop pâti ».
Homme aux multiples casquettes, Jean-Luc LIVROZET est depuis 2009, le président d’INTERBEV Auvergne, une association interprofessionnelle qui regroupe tous les membres de la filière de la production à la distribution. Acteur de la valorisation et de la promotion du charolais, il est aussi de toutes les manifestations locales, régionales (le Sommet de l’élevage, la foire de Varennes, les concours agricoles de Saint Christophe en Brionnais, Jaligny sur Besbre…).
Bref, un homme très occupé mais surtout très engagé et très présent dans son métier, sa passion, sa région.
LIVROZET VIANDES
Z.I. de Vichy-Rhue – 03300 CREUZIER LE VIEUX
04 70 98 05 89
viandeslivrozet@orange.fr
Rédaction : Céline Faulconnier