Arrivé Auvergne, ambassadeur du bon goût

Publié le 05/11/2020

Avec plus de 9,1 millions de volailles fermières d’Auvergne mises en élevage en 2019, l’Auvergne est le 4ème bassin de production Label Rouge dans l’Hexagone. Une dynamique filière avicole générant 960 emplois directs, qui est particulièrement implantée dans l’Allier avec de nombreux éleveurs, mais aussi l’entreprise Arrivé Auvergne. Spécialisée dans l’abattage, la découpe, le conditionnement et la commercialisation des volailles fermières d’Auvergne, cette entreprise innovante axe son développement sur le bien-être de ses employés et de ses animaux.

C’est au début du 20ème siècle, à Cusset, que s’implante le volailler Seive, qui commercialise en 1967, les premières Volailles labellisées Fermières d’Auvergne label rouge. Après la construction d’un abattoir moderne sur son site actuel de Saint-Germain-des-Fossés, le développement de la filière auvergnate passe aussi par la construction de poulaillers, le développement des usines d’aliment et de couvoirs (faisant naître les poussins), dans un rayon géographique très limité. Racheté par l’entreprise Bourgoin en 1989, puis le groupe vendéen Arrivé en 2000, l’entreprise Seive devient Arrivé Auvergne. Malgré un terrible incendie qui ravage les deux tiers des bâtiments la même année, tout est reconstruit avec l’appui d’un personnel dévoué à son entreprise. Depuis 2010, Arrivé Auvergne est une filiale du groupe agro-alimentaire LDC dirigé par Denis Lambert, détenteur des marques Loué, Le Gaulois, Maître Coq, Marie, Traditions d’Asie et Volailles Fermières d’Auvergne.

Transformant et commercialisant plus de 300.000 volailles fraiches par semaine, l’entreprise Arrivé Auvergne est restée très active pendant la crise sanitaire, grâce à une réorientation des marchés. « Nous avons pu compter sur tous nos collaborateurs éleveurs et salariés de l’entreprise. Si la vente à nos partenaires de restauration hors domicile (restaurants et cantines) a été au point mort pendant le confinement et redémarre doucement, les ventes en GMS ont été en nette augmentation, ce qui a équilibré les volumes », explique le directeur du site Marc Saulnier, qui prévoit un CA 2020, identique à 2019, autour de 80 millions d’euros. Un chiffre d’affaire stable et équilibré, qui permet des investissements réguliers, afin d’améliorer le bien-être animal, la productivité, la qualité et maintenir un environnement de travail sans risque.

Les nouvelles technologies au service des hommes

Depuis juin 2018, les équipes peuvent s’appuyer sur la cobotique, une technologie qui associe l’homme et la machine, une première dans le marché français des produits carnés. Les volailles abattues qui doivent entrer dans des réfrigérateurs ventilés, sont ainsi conduites sans effort par des machines diminuant les ports des charges des opérateurs. Cette année, 1.9 millions d’euros ont aussi été investis dans un nouveau process de découpe et conditionnement, grâce notamment à un robot de mise en barquette qui vient d’être installé. Moins de manipulation pour un gain de temps évident, mais surtout des conditions d’hygiène encore plus maitrisées. « Ces investissements ne visent pas à supprimer des opérateurs. Ils sont toujours aussi nombreux, mais conduisent désormais les cobots ou robots, qui assurent pour eux des charges lourdes ou des gestes répétitifs. Nous sommes dans une recherche d’ergonomie et de bien-être au travail » insiste Marc Saulnier.

Arrivé Auvergne a également été un précurseur national, en matière de traçabilité par l’image, avec le Syndicat de défense des Volailles Fermières d’Auvergne (SYVOFA), dont il est le principal partenaire. Le SYVOFA, qui gère le groupement qualité et fédère les acteurs de la filière, a en effet mis en place dès 2012 un QR code sur les packagings des poulets fermiers d’Auvergne. Via une application qui le scanne, le consommateur peut découvrir une vidéo de l’éleveur du poulet qu’il vient d’acheter, au cœur de son exploitation. L’enseigne Carrefour (France et Belgique) a elle été plus loin, en y ajoutant en 2018 une blockchain qui assure la traçabilité de sa filière poulet d’Auvergne de sa naissance jusqu’au magasin final. Encore une première en agroalimentaire ! « Pour Arrivé Auvergne, et le SYVOFA, que je préside, cela représente une vraie volonté de transparence, avec une mise en avant du travail fournit par les éleveurs et plus généralement de la filière. Malgré finalement peu de lecture des QR Code, nous connaissons une forte croissance de nos ventes, grâce à une vraie reconnaissance de cette transparence », complète Marc Saulnier.

Des produits de qualité aux exigences strictes

Cette avancée sur la traçabilité des produits fait suite à l’élaboration d’un exigeant cahier des charges, imaginé et écrit par Arrivé Auvergne, pour ses clients et toute la filière. Soucieux de l’antibiorésistance, il interdit l’usage d’antibiotiques et autres molécules de synthèse dans toute la filière des poulets Fermiers d’Auvergne (Label Rouge et IGP). Une démédicalisation de la production animale, remplacée par des traitements préventifs et naturels comme la phytothérapie ou l’homéopathie pour renforcer les défenses immunitaires des volailles. 236 des 360 éleveurs utilisent actuellement ainsi ces nouvelles conditions d’élevage, misant également sur le bien-être ou la qualité de l’alimentation.

Les Volailles Fermières d’Auvergne identifiées par une IGP (Indication Géographique Protégée), bénéficient également du Label Rouge, seul signe officiel assurant un niveau de qualité supérieure, gage d’une chair ferme et savoureuse, peu grasse et contenant moins de lipides et plus de protéines. Cela passe par des conditions d’élevage où le confort des animaux prime : 81 jours minimum d’élevage, un parcours libre herbeux ou forestier et ombragé en plein air tout au long de l’année, une alimentation 100% végétale sans OGM issue de céréales et soja d’origine française et en majorité de la région. La faible densité des animaux dans le bâtiment et des élevages à proximité des abattoirs, permettent également de limiter le stress pour les volailles. Le SYVOFA a aussi fait le choix d’engager une démarche en faveur de la biodiversité, en œuvrant notamment à la préservation des abeilles et de leur écosystème, via la reforestation des parcours de ses volailles.

Assurer le Bien-être animal

Pour finaliser ces engagements et les afficher clairement aux consommateurs, les poulets Fermiers d’Auvergne arborent une étiquette valorisant le Bien-être animal. « Tous les couvoirs, fabricant d’aliments, éleveurs et abattoirs sont audités. Si l’un d’eux est classé B ou C, nos volailles afficheront la note la plus basse obtenue. Mais nous sommes fiers de n’afficher que des A pour la qualité de vie de nos poulets fermiers d’Auvergne.

C’est une vraie volonté de ne rien cacher aux consommateurs et également une réponse à des associations comme L 214 », insiste avec conviction le directeur d’Arrivé Auvergne et président du SYVOFA. Arrivé Auvergne fait également le choix de diminuer sa production dite « standard » et d’arrêter la production « certifiée conforme », pour faire monter en puissance ses volailles fermières d’Auvergne label rouge et Bio, ainsi que la production Européenne Chicken Commitment (ECC). Cette charte européenne lancée par le CIWF et plusieurs ONG, appellent les entreprises de l’agroalimentaire à s’engager pour le bien-être des poulets de chair. « Nous sommes parmi les premiers à y répondre en France. Cela nous parait très important quand on sait qu’aujourd’hui encore, 42% de la volaille est importée. Dans 10 ans, Arrivé Auvergne n’aura vocation à produire que des volailles fermières d’Auvergne label rouge et Bio et ECC », annonce le directeur du site. Des qualités qu’il faut valoriser aux yeux du grand public…

Grâce à toutes ces avancées technologiques, ces engagements éthiques et le travail de ses 312 collaborateurs et 360 éleveurs, Arrivé Auvergne voit ses ventes croître sur le marché français, dans un climat de confiance avec les consommateurs. Avec 2.000 volailles/semaine envoyées à l’export, les Volailles Fermières d’Auvergne gagnent aussi le marché belge, suédois, finlandais et désormais roumain.

Arrivé Auvergne