La règlementation européenne (CSRD) relative à la publication d’un rapport de durabilité pour les entreprises, encourage la prise de décision éclairée et promeut des pratiques plus durables au sein de celles-ci.
Depuis le 1er janvier 2024 est entrée en vigueur une nouvelle directive majeure : la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). Elle remplace la Non Financial Reporting Directive (NFRD) et impose à plus de 50 000 entreprises la nécessité d’établir un reporting extra-financier concernant leurs engagements en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Les entreprises visées sont celles comptant plus de 250 salariés, ainsi que les PME cotées en bourse, avec un effet de ruissellement sur les PME qui font partie de leur chaîne de valeur.
Les objectifs de cette directive sont multiples. D’une part, elle vise à accroître la transparence et la responsabilité des entreprises en matière de durabilité. D’autre part, elle cherche à fournir aux parties prenantes, telles que les investisseurs, les consommateurs et les régulateurs, des informations fiables et comparables sur les performances environnementales, sociales et de gouvernance des entreprises.
Les nouvelles obligations imposées par la CSRD incluent la nécessité pour les entreprises concernées de fournir des informations plus détaillées et standardisées sur leurs pratiques RSE, ainsi que sur leur impact social et environnemental. Pour se conformer à cette directive, les entreprises doivent se préparer en évaluant leurs activités actuelles, en identifiant les lacunes et en mettant en place des systèmes de collecte de données et de suivi appropriés.
Un webinaire pour en savoir plus
BPI France organise un webinaire dédié à la CSRD mardi 2 avril 2024, à 11h, pour répondre notamment aux questions suivantes :
Quels sont les objectifs de cette directive ?
Quelles sont les nouvelles obligations ? Comment s’y préparer ?
Quelles actions concrètes mettre en place et à quel moment ?
Quels sont les enjeux opérationnels ?
Quelles sont les attentes et l’utilisation par les parties prenantes des rapports de durabilité des entreprises ?