Les volailles fermières d’Auvergne en forme

Publié le 20/12/2019

Avec près de 8,7 millions de volailles mises en élevage en 2018, la filière volailles fermières d’Auvergne, qui mobilise près d’un millier de personnes pour un chiffre d’affaires global d’un peu plus de 50 millions d’euros, affiche une belle santé.

Les volailles fermières d’Auvergne représentent « un pilier de la filière agroalimentaire auvergnate », selon Marc Saulnier, président du Syndicat des volailles fermières d’Auvergne (Syvofa), dans un article de brefeco.com. Ces volailles arborent deux signes officiels de qualité, le Label rouge et l’IGP (Indication géographique protégée) attestant son origine auvergnate.

Elles répondent à un cahier des charges particulièrement strict « puisqu’à ces deux signes de qualité nous avons ajouté les allégations sans OGM et céréales françaises », complète Marc Saulnier. De plus, depuis 2012, pour jouir de l’appellation « Volailles fermières d’Auvergne », les volailles doivent être élevées sans antibiotiques. « Nous privilégions l’utilisation de méthodes alternatives naturelles telle que l’homéopathie et la phytothérapie si nécessaires, et les soins préventifs à base de plantes pour renforcer les défenses immunitaires. »

Un millier de personnes dont 360 éleveurs

La filière avicole auvergnate concerne près d’un millier de personnes, dont 360 éleveurs notamment dans l’Allier (163) et le Puy-de-Dôme (128). La filière compte aussi sept accouveurs (qui font éclore les œufs et livrent les poussins aux éleveurs), trois fabricants d’aliments (Sanders Centre Auverge, Axereal Elevage et Atrial), trois organismes de production (Force Centre, Socalim et Atrial) et quatre abattoirs régionaux (Arrivé Auvergne à Saint-Germain-des-Fossés et Allier Volailles à Escurolles, tous deux dans l’Allier près de Vichy, et André Volaille à Combronde et Sedivol à Isserteaux dans le Puy-de-Dôme).

Relais de croissance

La distribution des volailles en grandes et moyennes surfaces est importante (86% des près de 9 millions) mais avec la baisse de fréquentation par les consommateurs, l’export est une nouvelle voie de croissance : « Les volailles fermières d’Auvergne sont aujourd’hui présentes en Belgique (avec 3.000 à 4.000 volailles vendues par semaine), en Suède et Finlande (1.500 à 2.000 / semaine), en Roumanie (1.000 / semaine) et l’on cherche d’autres marchés à l’export ».

La restauration hors domicile constitue un autre relais de croissance pour la filière tout comme les boucheries charcuteries traiteurs « où une frange de la population a décidé de revenir », analyse le président du Syvofa.