Les régions, en leur qualité de chef de file de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement supérieur, ont pour mission d’élaborer un Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI). En concertation avec les acteurs et collectivités du territoire, le SRESRI définit les orientations et les priorités d’orientations, en cohérence avec les stratégies nationales de l’État.
Les régions, en leur qualité de chef de file de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement supérieur, ont pour mission d’élaborer un Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI). En concertation avec les acteurs et collectivités du territoire, le SRESRI définit les orientations et les priorités d’orientations, en cohérence avec les stratégies nationales de l’État.
Une méthodologie faisant une large place à la concertation
C’est à l’issue d’un large processus de concertation auquel il a été associé, que le CESER (1) a été amené à se prononcer le 26 janvier dernier, par un vote sur la présentation du rapporteur Francis NAVARRO . Cet avis a été adopté par 114 voix « Pour » et 33 abstentions (CGT et FO). Si le CESER retrouve dans le document les axes de priorités qu’il avait proposés, en particulier l’intérêt » du maillage territorial de l’enseignement supérieur, la nécessaire diffusion du potentiel scientifique dans les territoires, et l’importance de la qualité de la vie étudiante », il considère que le SRESRI ne répond que partiellement à ses attentes. Dans leurs interventions ses membres ont souligné notamment la nécessité » d’approfondir le diagnostic sur les forces et faiblesses de l’écosystème régional et de renforcer la vision anticipatrice. «
Le CESER a notamment émis des réserves sur quelques faiblesses du rapport et souhaité que le SRESRI puisse » identifier les mutations et les ruptures technologiques, et accompagner les entreprises régionales dans ces évolutions, adapter les formations supérieures aux besoins en compétences qui peuvent être identifiés de manière prospective, renforcer l’ensemble des chaînes de valeur, en y associant les sciences humaines et sociales dans une logique de transversalité, prendre en compte les évolutions sociétales et technologiques. »
Nécessité d’une gouvernance renforcée
Le CESER a exprimé son souhait d’être pleinement associé à cette gouvernance régionale, avec la mise en place d’un cadre collectif partagé, type « comité consultatif », répondant aux attentes de la communauté académique et scientifique. Il demande que le budget consacré à l’enseignement Supérieur, à la recherche et à l’innovation soit sanctuarisé avec un véritable « tableau de bord » pour prioriser et mesurer l’impact de l’action régionale. Il a rappelé « l’intérêt de l’intervention régionale de pouvoir cibler des projets à forte valeur ajoutée, qui participent au développement socio-économique et à l’attractivité du territoire. » Pour cela, le lien doit être renforcé entre l’Etat, la région et les collectivités territoriales, en particulier les EPCI et les métropoles qui sont en Auvergne-Rhône-Alpes des acteurs essentiels du développement économique et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Pour le CESER, « il est nécessaire de maximiser l’effet levier de l’intervention régionale et des collectivités. »
(1) le CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) est l’assemblée consultative régionale. Elle contribue à l’expression de la société civile de la région est » un lieu unique d’échanges et de dialogue, une force permanente d’analyses et de propositions, destinés à exprimer une vision, partagée avec les acteurs de terrain, des enjeux fondamentaux pour la région et ainsi à éclairer le choix des décideurs politiques pour l’avenir des habitants. »
Il donne des avis au Conseil régional, sur sa demande ou suite aux saisines obligatoires sur le budget ou les schémas directeurs des politiques régionales.
Source : http://lejournaldeleco.fr