Bâtie sur son or bleu, la cité thermale compte aujourd’hui neuf sources exploitées. Cinq pour la boisson, quatre pour les soins externes. Revue de détail, avec le médecin Philippe Guérin, référent pour les thermes de Vichy.
Bâtie sur son or bleu, la cité thermale compte aujourd’hui neuf sources exploitées. Cinq pour la boisson, quatre pour les soins externes. Revue de détail, avec le médecin Philippe Guérin, référent pour les thermes de Vichy.
Neuf sources : Vichy compte cinq sources de boisson (Célestins, Lucas, Chomel, Hôpital et Grande-Grille), et quatre de soins externes (Dômes, Lys, Boussange et Antoine)
Origine : Les eaux vichyssoises trouvent leur origine dans la chaîne des puys, au pied des volcans d’Auvergne. Elles s’infiltrent à plus de 3.000 mètres de profondeur, où elles se chargent en gaz carbonique. Leur parcours souterrain de quelque 10.000 ans, sur près de 80 kilomètres, les enrichit en sels minéraux et oligo-éléments. Elles surgissent à Vichy poussées par le gaz carbonique, selon l’effet dit « gaz lift ».
Mythique : « C’est le lieu mythique de Vichy. C’est là qu’émergent les sources Chomel et Grande Grille. Les autres sont amenées jusque-là. À l’époque de Napoléon III, l’établissement thermal était placé à cet endroit. »
A la source ! : « Idéalement, les eaux doivent être bues à la source, insiste Philippe Guérin. Elles n’ont pas vu l’air pendant 10.000 ans, et quand elles arrivent dans votre verre, elles peuvent perdre certaines propriétés. »
Idée reçue : Beaucoup pensent, qu’eu égard à son goût, l’eau de Vichy Célestins est salée. Or, ce goût vient de ses sels minéraux, et pas du chlorure de sodium. « Il y a moins de chlorure de sodium dans un litre de Vichy Célestins que dans un litre de lait », assure le médecin.
Source : www.lamontagne.fr